Quitter son poste pour une entreprise éco-responsable : relevez le défi !

6 Sep 2020 | 0 commentaires

De plus en plus de sociétés et de marques s’engagent pour un développement durable ; cette tendance a entraîné l’apparition du terme « RSE » : Responsabilité Sociétale des Entreprises. Certaines placent même la défense de l’environnement au cœur de leur activité. Vous cherchez un défi pour vous accomplir professionnellement ? Travaillez pour une entreprise éco-responsable !

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Être recruté(e) au sein d’une équipe qui met en place des actions concrètes pour préserver la planète – en opposition aux méthodes de «  green washing » –, c’est l’occasion de se lever tous les jours avec un objectif ambitieux, valorisant, porteur de sens et réellement utile. Un objectif Gagnant-Gagnante !

Consulter rapidement dans l’article :

Les défis à relever

Saisir sa chance

Le défi ultime

Qu’est-ce qu’une entreprise éco-responsable ?

Face aux enjeux de la transition écologique, chaque citoyen peut agir au quotidien, individuellement. Néanmoins, impossible de réussir ce challenge sans l’implication des États, des banques et de toutes les entreprises. Bien sûr, l’effort de ces dernières doit être proportionnel à leur impact environnemental : ne mettons pas dans le même panier un fournisseur d’énergie fossile, un agriculteur, un plombier ou un coach sportif.

Ainsi, une entreprise éco-responsable a intégré ces enjeux et y répond de diverses façons. On peut distinguer deux types de mesures :

  1. Les éco-gestes standards. Loin d’être anodins mais demandant moins de courage que les seconds, ils représentent la « base » pour préserver nos ressources dans tous types d’organisations : gestion des déchets, de la consommation de papier et d’énergie (éclairage des locaux, prises électriques, climatisation…), limitation de la pollution numérique, etc.

     

    47 % Selon une enquête de l’Insee en 2016, près d’1 entreprise sur 2 – de 20 salariés ou plus – déclare s’engager dans une gestion économe des ressources (eau et matières premières). Ce pourcentage descend à 31 % en ce qui concerne l’amélioration de l’efficacité énergétique. Cependant, on observe d’énormes disparités selon la taille de l’unité légale. Voir l’étude complète en cliquant ici.
  2. Les engagements profonds. Ils touchent à l’activité-même de l’entreprise et influencent sa stratégie : systèmes de production, choix de ses partenaires et fournisseurs, des matières premières utilisées, etc. Tout dépend donc du secteur dans lequel elle évolue.

Notons que la RSE ne se limite pas à l’écologie : le terme désigne tout autant les entreprises « socialement » responsables. En effet, pas de développement durable possible sans considérer les conditions de travail : justice salariale, défense des intérêts des employés, lutte contre les discriminations, etc.

Évidemment et comme pour n’importe quel sujet, laissons de côté toute vision binaire : une société n’est pas éco-responsable ou néfaste pour la planète. Chacune doit faire de son mieux, honnêtement et avec ses moyens, pour réduire au maximum ses dommages. Cela dit, certaines structures ont plus de chemin à parcourir que d’autres.

Pour mériter – selon nous – le qualificatif d’« éco-friendly » (lançons l’idée d’une traduction en « éco-pine », mais pas sûr que ça prenne…), une entreprise doit présenter une démarche RSE globale et cohérente. Autrement dit, son approche doit associer des éco-gestes standards et des engagements profonds. Pas question de faire un pas en avant en diminuant les emballages, pour reculer de trois ou quatre en brûlant des invendus. Autant développer des énergies renouvelables tout en rouvrant des centrales à charbon !

Comment savoir si une entreprise est vraiment écoresponsable ?

Par réflexe, quand on réfléchit aux efforts des entreprises en faveur de l’environnement, on pense :

  • Aux marques de grande consommation : biens alimentaires, voitures, cosmétiques et hygiène, technologies, vêtements…
  • Aux grands groupes : Total, EDF, Nestlé, Danone, Biocoop, Paprec…

Gardons en tête que derrière ces quelques noms et univers connus des consommateurs, se cache tout le reste de l’iceberg : les TPE et PME, le commerce interentreprises (« B2B »), le BTP, les services (banques, tourisme, informatique, transports…) ou encore les micro-entrepreneurs. Chaque usine, bureau, chantier ou établissement peut devenir écoresponsable à sa manière.

Problème : en tant que salarié, il n’est déjà pas facile de se faire une opinion sur l’exemplarité de son propre employeur, puisque cela nécessite une vision d’ensemble de ses actions. Alors pour évaluer d’un œil externe une entreprise qui se dit vertueuse, n’en parlons pas ! Cela implique de récolter des informations sur son respect de l’écosystème, comme on le ferait avant d’acheter un produit.

  • D’une part, les données communiquées par l’organisme en question : naturellement, ce dernier va se présenter sous son meilleur jour, en passant les détails compromettants.
  • D’autre part, les données « indépendantes », plus rares et donc précieuses : labels, avis des employés, reportages… qui peuvent nuancer les premiers éléments recueillis.

En multipliant ces sources, on se rapproche d’un aperçu fidèle à la réalité.

Au final, quelles sont les entreprises les plus éthiques et engagées pour l’environnement ? Ne perdez pas votre temps : vous ne trouverez aucune liste ou classement sur Gagnant-Gagnante. Notre but est de donner des pistes pour que tout le monde puisse se faire son idée. En outre, même en trouvant les critères pertinents pour noter les candidats, il faudrait réussir à glaner les données. Exemple : un rapport entre l’impact écologique (émissions de CO2, ressources utilisées…) et la quantité de biens ou services produite (bon courage pour déterminer l’unité de mesure) ? Et encore, il faudrait que cette quantité s’adapte à la demande.

Note : ne critiquons pas intuitivement l’opportunisme des marques qui se sont engouffrées dans la tendance « verte ». Répondre à une demande, c’est la nature d’une entreprise. Profiter de cette opportunité n’a rien de choquant, à partir du moment où les deux types de mesures citées précédemment sont adoptées. Malheureusement, beaucoup de marques ont préféré se précipiter dans la brèche écolo, en privilégiant des actions rapides à mettre en place et peu coûteuses. Or, ce court-termisme ne rime en rien avec développement durable et aboutit à énormément de green washing, où les budgets de communication contrastent avec le peu – voire l’absence – d’engagement réel. Cette tendance regrettable concerne notamment les grandes sociétés historiques, ancrées dans leur modèle, qui ont du mal à se tourner vers une démarche responsable.

Pourquoi s’engager dans ce type d’entreprise ?

Revenons-en à nos moutons : conjuguer challenge personnel et intérêt commun. En travaillant pour une marque écoresponsable, vous pourrez accomplir un projet aux multiples facettes :

  1. Trouver du sens dans son emploi. Vous vous levez tous les jours en cherchant le pourquoi de votre job ? Changez pour une entreprise engagée ! Aujourd’hui, on parle beaucoup de reconversion professionnelle. Pourtant, le manque de sens ressenti par de nombreux salariés peut tout autant venir du secteur d’activité que de la profession exercée. Si votre métier vous plaît et vous stimule, vous pouvez le conserver tout en changeant pour un employeur aux valeurs et à la mission plus encourageantes.
  2. Répondre à un enjeu gigantesque. Croissance des bénéfices, gain de parts de marché, développement international, agrandissement de l’équipe… Et si vous ajoutiez une nouvelle dimension à ces objectifs d’entreprise ? Contribuer à protéger notre planète et les prochaines générations : voilà un défi loin d’être simple à relever, et un pari impossible à gagner sans la détermination d’acteurs du monde professionnel. Lancez-vous et donnez tort aux prévisions climatiques inquiétantes !
  3. Aller contre la tendance dominante. Parler de développement durable et de business dans la même phrase, ça demeure marginal et à contre-courant de l’idéologie principale. Alors oui, le sujet de l’écologie prend énormément d’ampleur dans les médias et les conversations. Mais il suffit de voir les soucis de cohabitation entre les ministères de l’Écologie et de l’Économie pour comprendre la difficulté à intégrer la RSE dans le modèle actuel. Avez-vous les cartes pour changer la donne ?

Changer d’entreprise, un challenge d’époque

Défi entreprise escalier

Il y a quelques décennies, le concept de mobilité professionnelle ne faisait sans doute pas l’objet de beaucoup d’articles. Existait-il déjà ? Désormais, il fait partie du vocabulaire courant, du moins pour ceux qu’il concerne (voir suite de l’article).

Au XXIe siècle en France, il n’est plus question de rester toute sa vie dans la même entreprise – du moins pour une certaine part de la population. En effet, bien que le plein emploi fasse office d’utopie, les plus « chanceux » d’entre nous ont la possibilité de passer d’une structure à une autre plutôt aisément. Il peut s’agir d’une mobilité géographique, sectorielle voire d’une reconversion professionnelle.

Chaque type de changement constitue un vrai défi, avec son lot de risques et obstacles à surmonter (reprise d’études éventuelle, recherche d’un nouveau logement, intégration dans un nouvel environnement, nouvelles responsabilités, etc.). De surcroît, en décidant de quitter une entreprise « conventionnelle » pour un homologue éco-responsable, le challenge gagne en piment, du fait d’un prisme différent à appréhender.

Tout le monde ne peut pas se permettre de quitter son job

Attention à ne pas généraliser ce que des millions de Français considèrent comme un privilège. La mobilité professionnelle représente bien une chance, réservée à une fraction des travailleurs. Ce privilège dépend de plusieurs variables qui influencent le nombre d’offres disponibles :

  • Le lieu (grande ville, commune, zone rurale…)
  • Le niveau de formation (école, années d’études…)
  • Le métier (domaine d’activité, CSP, rareté des compétences…)

Pour ne rien arranger, à ces critères « classiques » s’en ajoutent d’autres discriminants :

  • L’âge
  • Le sexe et l’orientation sexuelle
  • La nationalité ou l’origine
  • Le handicap
  • Et hélas bien d’autres.

Par exemple, un directeur commercial de 35 ans à Paris et une ouvrière de 55 ans dans l’Aisne ne concourent pas sur un pied d’égalité. La seconde sera sûrement moins optimiste sur sa capacité à changer de travail, et donc moins susceptible de faire la difficile. Or, le marché de l’emploi vert reste une niche pour l’instant, avec peu de postes à pourvoir.

Alors si une opportunité se présente, saisissez-la !

Encore mieux : créez votre propre entreprise éco-responsable

Vous n’en avez pas assez ? Vous cherchez un défi encore plus excitant ? Changer pour une entreprise plus responsable, ça force le respect. Quitter son statut de salarié pour fonder sa propre société écoresponsable, ça impose la plus grande admiration.

L’avantage est évident : pouvoir contrôler l’ensemble de la chaîne, sans angle mort. Ainsi, aucun doute sur un éventuel green-washing, étant donné que vous validez les décisions et les pratiques. Bref, vous pouvez vous assurer du bien-fondé de l’appellation « entreprise engagée ».

Côté challenge, vous êtes servi ! La création correspond à l’accomplissement professionnel ultime pour bon nombre de personnes. Elle comporte moult risques, incertitudes et mises en danger, avec une bonne dose de détermination nécessaire. De quoi convaincre les amateurs d’adrénaline, frustrés de leur subordination à un manager ou un directeur.

Encore mieux (bis) : créez votre association de défense environnementale !

Malgré tous les labels écoresponsables et la meilleure volonté du monde, une entreprise reste une organisation en quête de profits. Et tant qu’à faire, de profits croissants chaque année. Même si le principe de « croissance verte » a vu le jour, il sous-entend toujours de produire plus, en plus grande quantité et donc avec plus de ressources, aussi renouvelables soient-elles. Céder à l’appel de l’argent, au détriment de la priorité environnementale, reste une dérive envisageable.

Les associations ne partagent pas ce centre d’intérêt et peuvent se concentrer sur leur raison d’être, préserver la biodiversité dans notre cas. Quant au périmètre d’action, à vous de voir en fonction de vos appétences et compétences : protection des océans, des animaux en danger, lobbying politique et juridique, information et conseils aux consommateurs, vulgarisation scientifique… À l’échelle locale, nationale voire internationale, n’importe quel effort peut porter ses fruits.

Note : bien sûr, une infinité d’autres causes méritent d’être défendues (santé, science, culture, sport, éducation, justice économique et sociale, Histoire…). Nous ne militons absolument pas pour le monopole de la problématique écologique.

En conclusion, il existe des défis en pagaille et de toutes tailles, pour transformer les entreprises en vrais contributeurs d’un monde plus durable. Cerise sur le gâteau : tous ces défis sont synonymes de concrétisation personnelle. Il ne vous reste plus qu’à choisir celui qui vous convient !

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